Avec le stress et la fatigue, on trouve souvent du réconfort dans la nourriture : la pâtisserie, les sucreries, la charcuterie… On commence à grignoter pour évacuer les pensées négatives. A la longue, ça devient une mauvaise habitude qui a des conséquences sur le corps et le poids. Pour y remédier en douceur, essayez la méditation !
Fréquent chez les femmes et les jeunes, cette mauvaise habitude alimentaire est le plus souvent liée au stress, mais également à l’ennui, à une mauvaise écoute de nos sensations, un repas trop léger ou un dérèglement de l’organisme. La plupart du temps, nous sommes attirés par les aliments sucrés et gras comme le chocolat, les bonbons, la pâtisserie…
Le grignotage entraîne des incidents sur notre corps, et peut être à l’origine de l’obésité. Il augmente facilement les apports caloriques et l’organisme transforme l’excès d’énergie en graisse. Pour lutter contre ce mauvais comportement alimentaire, il existe des solutions, comme boire de l’eau au lieu de manger entre les repas, ne pas sauter les 3 repas de la journée pour ne pas s’affamer rapidement, etc. Une étude récente montre que la méditation est une autre arme efficace contre le grignotage.
Des chercheurs de l’Université Swansea et de la ville de Londres ont prouvé que la méditation peut aider à ne pas céder aux tentations, sachant que l’homme est programmé pour prendre du plaisir en mangeant des aliments caloriques. L’étude publiée dans le Journal britannique Health Psychology relate les résultats des expériences grâce à la technique de "pleine conscience".
Les individus étaient séparés en trois groupes soumis chacun à une méthode différente : le désamorçage, l’acceptation et le contrôle. Comme ils voulaient réduire leur consommation de chocolat, ils devaient noter dans un carnet la quantité de chocolat qu’ils mangeaient en 5 jours.
La méthode du désamorçage cognitif devait identifier leurs émotions et prendre du recul par rapport à leurs envies pour que la force de l’esprit prenne le dessus. Celle de l’acceptation n’avait aucun contrôle sur le désir tandis que celle du contrôle devait maîtriser leurs envies grâce à une technique de relaxation. Le résultat montre que la méthode de désamorçage est plus efficace, les « grignoteurs » ont mangé moins de chocolat, car ils n’ont ni lutté ni refoulé leurs envies.