Après le régime méditerranéen à base d’huile d’olive, de poissons et de légumes, voici le régime nordique. Venue tout droit des pays du Nord, cette nouvelle tendance alimentaire est efficace pour lutter contre le cholestérol et les maladies cardio-vasculaires. Zoom sur ses bienfaits.
Le régime nordique est un nouveau mode d’alimentation proche du régime Okinawa et du régime méditerranéen. Il privilégie les menus à base de poissons gras riches en oméga 3 tels les harengs, les sardines ou le saumon fumé. Les repas comprennent aussi des gibiers, comme le lapin ou le renne qui sont plus sains que la viande d’élevage, car ils sont maigres et contiennent beaucoup de protéines. Les légumes et les baies sont indispensables pour leur teneur en vitamines.
Ce régime privilégie également l’huile de colza pour sa richesse en graisses mono-insaturées, en oméga 3 et 6, et certains aliments permettant de réduire le risque de cancers, notamment les céréales comme le seigle, l’avoine et l’orge. Ce régime bannit tous les produits industriels comme les conserves, les féculents et le sucre. Il apporte une qualité nutritionnelle intéressante sans pour autant réduire l’énergie consommée. Depuis quelques années, cette nouvelle méthode alimentaire est inscrite dans la Nouvelle cuisine nordique.
Selon une étude finlandaise réalisée par des chercheurs de l’Université du Lund et de Kuopio et publiée dans le Journal of Internal Medecine, le régime nordique aide à réduire le mauvais cholestérol de 6 à 9%. Par contre, il augmente la proportion de bon cholestérol. Ce résultat permet de prouver que ce régime pourrait réduire le risque de diabète de 20 à 40%, car le niveau de substances chimiques entraînant l’inflammation des vaisseaux sanguins a baissé.
Très sain, ce régime est aussi bénéfique pour l’organisme dont le risque de maladies cardiovasculaires ou coronariennes est réduit de 10%. Le régime nordique est donc une alternative au régime méditerranéen, difficile à suivre pour les habitants du Nord. Les raisons résident dans le changement des habitudes alimentaires, l’accès à certains aliments et les différences culturelles comme le précise Matti Uusitupa de la nutrition clinique de l’Université de l’est de la Finlande.