Pourquoi sommes-nous accro au grignotage ?
grignotage
Vous avez sûrement déjà connu ces envies d’un carré de chocolat, de glace ou de chips qui vous prennent à des heures inimaginables. Sachez d’où elles proviennent pour savoir les combattre au bon moment.
La véritable faim
Quelques minutes avant midi, le ventre se met à gargouiller. C’est un phénomène tout à fait normal, car il témoigne d’une faim physiologique. C’est la preuve que le corps a terminé sa réserve d’énergie et qu’il n’a plus rien à brûler. Le cerveau détecte cette situation et envoie des signaux biochimiques pour signaler qu’il a besoin de carburant. Pour que le corps fonctionne dans les meilleures conditions, il faut donc pallier à ce manque. Si nous mangeons quand nous avons réellement faim, nous ne prenons pas le risque de grossir. Le grignotage survient quand nous ne ressentons aucune faim, mais juste l’envie de manger et que nous y cédons.
La place des émotions
L’envie de grignoter est expliquée par un manque, souvent émotionnel. Celle-ci nait dans le système limbique du cerveau qui a pour rôle de gérer les émotions. Des études ont montré l’implication de la noradrénaline dans les troubles alimentaires bien que le mécanisme n’ait pas encore été bien élucidé. Parmi les émotions, la colère, la contrariété ou la tristesse peuvent bel et bien provoquer des envies compulsives de manger qui deviennent alors un moyen de protection, une solution rapide au problème.
La fatigue physique
Le stress a aussi sa place dans la longue liste de causes du grignotage. Lorsqu’on a du mal à gérer ses problèmes ou juste son temps, on finit par avoir des paquets de chips dans son casier. Si vous pensez que l’origine de votre envie incessante de manger comme étant la fatigue, commencez par trouver un temps de repos. Il est aussi fréquent de vouloir se mettre quelque chose sous la dent quand on n’a rien à faire. Si vous découvrez que l’inactivité en est la source, arrangez-vous pour commencer à programmer votre liste de tâches. Enfin, nos habitudes de grignotage peuvent aussi venir d’une alimentation à profusion durant l’enfance ou des souvenirs en lien avec la nourriture.
