Le slow food : manger sereinement pour maigrir
le slow food
Se situant aux antipodes du fast-food, le slow food préconise des aliments sains, qu’on prend le temps de déguster et de savourer pour nous reconnecter avec les plaisirs gustatifs. Bien qu’il existe depuis une vingtaine d’années, il commence à apparaître en France.
Le slow food : les principes
Ce mouvement est créé à Turin, en 1986 par Carlo Petrini, en réponse à la propagation des fast-foods. Ces derniers favorisent la malbouffe qui se traduit par l’obésité, les problèmes cardiaques et privent l’organisme des bienfaits des aliments. En effet, de plus en plus d’études démontrent que la restauration rapides contribue à des habitudes alimentaires néfastes. Le slow food est donc à l’opposé du fast-food. Il faut prendre son temps pour manger, bien mastiquer et choisir de surcroît les aliments que la nature nous offre, et bannir les corps gras, les boissons gazeuses. En un mot, tous les produits qui subissent des transformations industrielles importantes. Son logo est un escargot : ce dernier, bien connu pour sa lenteur...
Le slow food : pourquoi l’adopter
Souvent, les légumes, les fruits, et même la façon de préparer les plats bons pour la santé sont oubliés en faveur des plats rapides. En effet, les cadres, et les jeunes préfèrent le « hamburger+frites+boisson gazeuse » à un plat riche en nutriments et en vitamines. Les plats à emporter ne sont pas diversifiés, et, une fois que l’organisme est habitué à ce genre d’aliments, il va les réclamer à longueur de journée. De plus, étant très riches en acides gras saturés, ils donnent une impression de satiété rapide. Mais, au bout de quelques heures, la sensation de faim arrive, souvent appelée « faim psychologique » et conduit à la consommation d’aliments mauvais pour la ligne. Le slow food est tout un art : il s’agit de manger intelligemment, de sélectionner les bons produits et prendre son temps pour manger.
Le slow food : tous les bienfaits
Une récente étude effectuée à Bristol en Angleterre sur des enfants admis dans une clinique d’obésité a fait un test sur ces enfants : les assiettes d’un groupe furent équipées d’un mandomètre, un appareil qui mesure la vitesse d’alimentation, et les résultats parlent d’eux-mêmes : les enfants mangeant moins vite ont perdu 2,1 points d’IMC, contrairement à ceux qui mangent plus vite. Manger « slow », manger lentement contribue à manger moins. Et de plus, vous diversifiez vos plats, et faites même connaissance avec de nouveaux aliments. En France, il existe des « centres » slow food dans tout le pays, qui organisent des salons consacrés à la gastronomie. Alors, n’attendez plus ! Adoptez le slow food !
